SPM(Syndrome prémenstruel): causes et solutions


SPM (syndrome prémenstruel) : le connaître et l’apprivoiser

La colère facile, envie de rien, douleurs aux seins, fringale sucrée … Le SPM ou syndrome prémenstruel se présente sous forme de multiples symptômes. Qui disparaissent ensuite pour laisser place à des règles parfois douloureuses. Pourquoi a-t-on ce syndrome ? Comment savoir si c’est le SPM ? Et surtout, comment y remédier ?

Qu’est-ce que le SPM ou syndrome prémenstruel ?

Le syndrome prémenstruel (SPM) regroupe les symptômes qui surviennent avant l’arrivée des règles, et qui disparaissent après le début des règles. Ils touchent près de la moitié des femmes et jeunes filles en âge de procréer, et peuvent être particulièrement importants lors de la périménaupause. Les troubles ont lieu pendant la deuxième phase du cycle menstruel, après l’ovulation, lorsque la femme n’est pas tombée enceinte et qu’elle se prépare à avoir ses règles. Durant cette phase lutéale, les hormones sexuelles féminines présentent un déséquilibre : nous pouvons avoir trop d’œstrogènes ou trop de progestérone. Ces différences influent sur les symptômes du SPM, qui contribuent à la définition du profil SPM.

A quoi ressemblent les symptômes du SPM ?

Au total, on a dénombré des centaines de symptômes du SPM…Voici les principaux :

  • Irritabilité et accès de colère
  • Anxiété
  • Agitation et difficulté à se concentrer
  • Insomnie
  • Maux de tête
  • Fatigue sévère
  • Manque d’énergie, léthargie
  • Dépression

D’autres symptômes physiques peuvent survenir, comme la nausée, les ballonnements et la constipation ; des maux de dos ou d’autres douleurs musculaires et articulaires ; des crampes à l’abdomen… Le SPM peut également se manifester par l’aggravation de certaines maladies comme la conjonctivite et les troubles respiratoires, ainsi que les problèmes de peau (acné et dermatite). Par ailleurs, le déséquilibre hormonal peut provoquer une rétention d’eau, qui entraine à son tour une douleur aux seins, un gonflement des pieds et une prise de poids temporaire. Les symptômes psychologiques concernent surtout les changements d’appétit, des troubles de l’humeur et l’hypersensibilité émotionnelle. Ils peuvent être particulièrement graves dans le cas d’un syndrome dysphorique prémenstruel (SDPM), qui touche 5% des femmes. Le SDPM inclut un manque d’intérêt général, et une dépression allant jusqu’aux pensées suicidaires. Selon leur intensité, les symptômes du SPM peuvent perturber notre vie quotidienne, entrainant des difficultés au travail et dans nos relations avec les autres.

Comment savoir qu’il s’agit d’un SPM ?

S’énerver pour un rien ou avoir des douleurs aux seins ne signifie pas forcément qu’on a le SPM. Pour le savoir, il est important d’observer soi-même les symptômes et leur apparition. Ainsi, lors d’une consultation, le médecin peut demander de les noter chaque jour. Pour le syndrome dysphorique prémenstruel en particulier, les symptômes concernés doivent apparaître au moins deux mois de suite pour pouvoir établir un diagnostic. Lorsque le médecin prescrit un traitement, il peut demander de continuer l’observation afin de juger de l’efficacité de celui-ci.

Pourquoi a-t-on le syndrome prémenstruel (SPM) ?

Le SPM est essentiellement attribué aux déséquilibres hormonaux selon les périodes du cycle, mais il peut être aggravé par d’autres facteurs comme le stress. D’autres causes peuvent contribuer à l’apparition du SPM :

  • Une carence en magnésium : ce minéral contribue à la réduction du stress et des douleurs
  • Un faible taux de sérotonine : la fameuse « hormone du bonheur » est moins présente chez les personnes ayant un SPM
  • Un profil génétique : certains gènes sont sur exprimés chez les femmes souffrant de SPM

Même si le SPM est directement lié au cycle menstruel, il peut être causé par différents facteurs, et nécessite donc une approche plus globale pour le soulager.

Comment se débarrasser du syndrome prémenstruel (SPM) ?

Les traitements du SPM portent sur différents aspects :

  • Un état de bien-être général et un terrain propice à la détente permettent de réduire les symptômes du SPM. Pour y arriver, il est important d’avoir un sommeil régulier, une alimentation équilibrée et une activité physique adaptée.
  • Un apport en calcium et en magnésium peuvent améliorer l’humeur, et réduire symptômes qui y sont liés.
  • La limitation des excitants comme le caféine, ainsi que le sucre, aide à limiter les troubles de l’humeur.
  • La limitation des aliments trop salés aide à lutter contre la rétention d’eau.
  • Les exercices contre le stress, notamment la méditation et les techniques de relaxation, sont très bénéfiques. Ils permettent de réduire les symptômes physiques aussi bien que psychologiques.

Les traitements hormonaux ne sont pas toujours efficaces. Parfois, ils soulagent, parfois ils aggravent les symptômes. Le SPM ainsi que les troubles gynécologiques en général sont à inscrire dans une vision plus globale. Cela implique une bonne connaissance de soi et du cycle, la prise en compte de l’hygiène de vie, l’observation des émotions et des événements de notre vie… Avec la méthode Gyn’émotion®, chaque personne peut devenir actrice de sa santé et de son bien-être gynécologique, grâce à une approche holistique et des techniques d’auto-soins.  

 

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